La SNME, agissant aux côtés de praticiens du Morbihan, d’Ille et Vilaine, de Vendée, de Loire-Atlantique et du Limousin, a mis en demeure plusieurs dizaines de salons de beauté proposant des prestations d’épilation à la lumière pulsée.
Ces mises en demeure ont pour effet l’abandon spontané des pratiques par certains de ces salons. D’autres ont attendu d’être condamnés dans le cadre des plaintes pénales déposées.
Le Tribunal correctionnel de LORIENT a ainsi condamné cinq salons de beauté pratiquant l’épilation à la lumière pulsée (jugement du 8 décembre 2014). Les intéressés ont régularisé appel, ce qui aboutira nécessairement à une confirmation au second degré.
Ce jugement a fait l’objet d’une publicité régionale (Presse Océan) et nationale (Libération, Figaro Santé, Le Quotidien du Médecin). Cela envoie un signal fort au milieu des esthéticiennes.
Une décision identique a été rendue par le Tribunal correctionnel de NANTES le 3 décembre 2015, à l’encontre de douze salons de beauté et esthéticiennes. Plusieurs de ces salons ont formé appel, voué à l’échec. D’autres ont abandonné les pratiques. L’une était en faillite au jour du jugement.
De son côté, le Procureur de VANNES a procédé à un rappel à la loi à l’encontre de quatre salons de beauté dans cette région, lesquels ont affirmé abandonner leurs pratiques d’épilation à la lumière pulsée.

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