A la suite du communiqué de presse en date du 4 mai 2023 dans lequel le Cnom déclarait être favorable à une formation universitaire pour les actes médicaux à visée esthétique, le SNME a sollicité un rendez-vous avec l’institution ordinale.

Si nous ne pouvions que nous réjouir de cette décision, nous souhaitions préciser les modalités de ce futur enseignement que nous réclamons depuis des années tant pour la sécurité des patients que sur le plan déontologique.
CR de la réunion du 31 mai 2023 au Cnom 
Etaient présents physiquement :
Pour le CNOM, son président le Dr ARNAULT, le Dr Claire SIRET, Présidente de la section Santé Publique, et le Dr Jean-François DELAHAYE, Président de la commission relations médecins.
Pour le SNME : son président le Dr François TURMEL, la, secrétaire générale du Syndicat le Dr Françoise ARCHAMBAULT Le Dr Jean-Luc MOREL président de l’AFME a participé à la réunion en visioconférence.
Cette réunion nous a permis d’une part de faire connaissance avec les nouveaux responsables du CNOM élus il y a un an et d’autre part d’appréhender la future maquette de formation universitaire.
Il s’agira donc d’un diplôme inter-universitaire, sur 2 ans, adossé à des enseignements déjà existants, sous l’entière responsabilité des PUPH de CPRE et de dermatologie. Le nombre de places sera limité.
Bien que nous ayons parfaitement compris cette nécessité, nous avons demandé à être consultés sur le contenu final de cette formation et sur la liste des actes médicaux à visée esthétique susceptibles d’être enseignés.
En effet, comme nous l’avons indiqué pendant la réunion, les injections de toxine botulique à visée esthétique doivent être intégrées à cette formation puisqu’il s’agit d’une technique médicale qui ne pose aucun problème de santé publique et que la décision de modification de l’AMM a été entérinée par la DGS et l’ANSM en date du 16 octobre 2019.
Il nous semble essentiel, comme le docteur Jean-François Delahaye l’a souligné, qu’un module soit consacré à la réglementation et à la déontologie médicale. Pour revenir sur une réflexion commune à l’ensemble des participants, il a été suggéré que parmi les critères de sélection des candidats au futur DIU des actes médicaux à visée esthétique, il soit nécessaire d’avoir exercé, quelle que soit la spécialité d’origine, pendant une durée de 3 à 5 ans.
Une dernière question essentielle est restée en suspens, celle de la validation des acquis de l’expérience (VAE) seule procédure permettant aux médecins déjà en activité d’obtenir une extension de leur droit d’exercice pour les actes médicaux à visée esthétique.

Et là, nous estimons que le SNME doit jouer un rôle majeur et participer à la commission nationale de VAE

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